Et l'autre de répondre "pourquoi rester ?"
La réponse est si simple et si complexe qu’il est difficile de la résumer en quelques lignes ! Nous aimons simplement voyager, rencontrer l’Autre, vivre des expériences inconnues. Nous avons tout pour nous réjouir chez nous, mais un peu plus d’ouverture (et d'aventures) ne fait jamais de mal !
Adeptes des voyages de quelques semaines ou quelques mois, nous souhaitons cette fois-ci partir par l’Est et revenir par l’Ouest, et réaliser un tour "complet" de la planète. Pour réaliser ce rêve qu’est le « tour du monde », pour le défi humain que cela représente, pour la découverte des pays et de leurs habitants, pour avoir l’impression d’être un peu hors du temps pendant cette période…
Dans une double volonté de rencontre et d’écologie, nous voyagerons en stop, bus, train, bateau… et nous avons pour objectif d’éviter de prendre l’avion ! si cela est tout à fait réalisable sur les continents, ce sera un peu plus compliqué pour le Pacifique et l’Atlantique. Un petit challenge en perspective, pas de pression.
Concernant cette période de préparation, on citera l'éminent Milan Kundera qui résume assez bien l'enthousiasme ambiant de nos deux acolytes... "Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant où l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses."
L’ITINÉRAIRE - Espace et Temps
L’itinéraire, s’il est connu dans ses grandes lignes, n’est pas bloqué, tout comme le temps de voyage.
Le parcours choisi dépendra donc beaucoup de nos envies, de nos rencontres, des facilités matérielles et administratives. Nous pourrons très bien rester plusieurs semaines au même endroit, puis enchainer par un long trajet afin d’avancer vers d’autres horizons.
Concernant le temps général de ce voyage, nous partons sur une base d’une bonne année. Mais nous ne nous fixons pas d’objectifs et cela dépendra essentiellement de trois critères, dans le désordre : le budget, les envies, la santé/forme physique.
Les grandes destinations :
Lyon – Italie – Balkans – Grèce – Turquie – Iran (ou pas) – Asie centrale – Inde (ou Chine !) – Asie du sud/est – Australie – Nouvelle-Zélande – Pérou (?) – Bolivie (?) – Chili – Argentine – Brésil – France. Certains pays seront à ajouter, d'autres à enlever... on verra !
Toujours dans notre démarche de rencontre, notre objectif est de dormir le plus possible chez l'habitant.
QUI ?
Vous en connaissez un, vous en connaissez deux, vous n'en connaissez aucun (mais alors vous qui êtes-vous ?). Voici, en quelques questions, un aperçu des deux compères...
Les deux compères à New York en 2008 |
Benjamin :
D’où viens-tu ?
J’ai passé toute mon enfance dans la campagne nord-ardéchoise, puis j’ai fait deux ans à Grenoble, une première expérience à l’étranger à Edinburgh pendant un an avant d’arriver à Lyon en 2004. Je travaille dans l’environnement et la sécurité.
Des loisirs ?
Je joue de la guitare depuis une dizaine d’années, qui m’a valu le surnom de Benjo le manouche (époque révolue quant à mon niveau en jazz manouche, snif). J’adore la musique en général et n’hésite pas à passer une bonne partie de mon budget dans les concerts. Après avoir fait du judo, du foot, de l’athlétisme, je fais désormais du trail ou tout type de courses en montagne.
Pourquoi partir ?
Pour découvrir cette magnifique Terre que nous sommes malheureusement en train d’abimer. Pour aller à la rencontre d’autres peuples. Ces populations qui ont certainement un regard différent sur cette petite planète bleue.
As-tu déjà voyagé ?
J’ai déjà eu la chance de voyager… en Europe, Egypte, USA-Canada et Mexique. Et dernièrement, en Corse, à faire le GR 20 avec Mika. Pas bien loin, mais magnifique !
Comment imagines-tu ce voyage ?
Au tout début du projet, je me disais « ce voyage va t’apporter quelque chose, tu en ressortiras changé… ». Je pense que se dire ça avant de partir est le meilleur moyen pour ne pas y arriver ! Donc en fait, et sincèrement, j’y vais sans objectif extraordinaire si ce n’est de profiter des découvertes.
Sinon, je pense qu’on va bien se marrer, qu’on va avoir de bonnes galères, qu’on va voir des choses magnifiques, qu’on va avoir froid puis chaud, qu’on va entendre de l’anglais avec tous les accents du monde, qu’on va regretter une bonne baguette de temps à autre, qu’on va voir les plus beaux endroits de la planète, qu’on ne saura pas de quoi le lendemain sera fait… de l’inconnu quoi !
Des appréhensions ?
Une bonne galère de santé ou les ronflements de Mathieu. Sinon aucune, on verra bien, on ne va pas se faire peur avant de partir.
Une citation, un proverbe ?
« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait », Mark Twain. Notre voyage ne revêt rien d’impossible, mais j’adore le parfum aventureux de ces quelques mots.
Un mot sur Mathieu ?
Pour l’avoir testé plusieurs années comme pote et deux semaines au Québec et New-York, je sais qu’il est stable. Enfin, à peu près… ça reste Mathieu, un philosophe aventureux. Ou un aventurier philosophe je ne sais plus trop. En fait, ça me semble parfait pour ce genre de trip : de la réflexion et du concret !
Mathieu :
D’où viens-tu ?
Né à Lyon, j'ai passé mon enfance à naviguer à travers la France, ma famille étant éclatée aux quatre coins de l'hexagone. Mes parents vivent maintenant dans le haut-beaujolais. Quant à moi je vis désormais en Guadeloupe où j'oscille entre cadre pour la société Chatel et jobeur.
Des loisirs ?
J'ai eu la chance très tôt de pouvoir pratiquer le ski, j'aime beaucoup les sportsco'. J’ai longtemps fait des arts martiaux que je pratique plus irrégulièrement depuis quelque temps faute de pouvoir être posé. Je joue également de la guitare et de la batterie. Je me suis mis à l'harmonica (un des rares instrument taillé pour le voyage). Je ne peux pas me passer de lire.
Enfin vivre en Guadeloupe m'a ouvert d'autres horizons hormis la possibilité de pouvoir nager tous les jours, je pratique la voile, le canyoning et les danses caribéennes (salsa, zouk, bachata).
Pourquoi partir ?
J'ai dans la bouche le goût de mes lectures verniennes et londoniennes qui ont été déterminantes dans mes envies d’exploration, de découverte. Baigner son âme dans des lieux inconnus est pour moi la seule expérience qui apporte de la valeur à l'Homme. Il n'y a plus de convention, de mode de vie, de normalité mais un seul être confronté à ses peurs et ses joies et avide de rencontres.
As-tu déjà voyagé ?
Oui très tôt et de nombreuses fois, diversifiant au maximum les expériences. Les deux derniers voyages m'ont conduit en Guadeloupe pour y vivre, et de longs mois à travers le continent latino-américain où j'ai pu entre autres apprendre l'espagnol.
Comment imagines-tu ce voyage ?
Question très difficile, on peut toujours avoir un avis a priori mais qui ne correspond jamais à ce qu'aura été le dit voyage. Heureusement d'ailleurs ! Si tout se passait comme prévu je crois que je ferais autre chose.
Qu'est-ce que j'attends de ce voyage ? ... de toucher l'horizon et de partager ce moment avec Benjo.
Des appréhensions ?
Alors déjà je tiens à rassurer Benjo, je ne ronfle pas. Il m'arrive parfois de rêver intensément et de l'exprimer par des onomatopées. Ceci dit je rejoins assez Benjo la seule galère c'est la mauvaise santé, il faut savoir se préserver et privilégier les temps de récupération.
Et bien sûr que j'ai peur, c'est l'essence même de l'homme c'est elle qui nous permet de nous connaître et de nous transcender.
Un dicton ?
« Aujourd'hui c'est la vie et j'en jouis » (Claude Beausoleil). Ce n'est pas trop la citation qui est un peu banale mais plus le nom de l'auteur qui l'a dit. Le tout me semble très optimiste.
Un mot sur Benjamin ?
J'ai rencontré Benjo pendant mes études à Lyon... ou c'est lui qui m'a rencontré ?... je ne sais plus. Hormis une amitié indéfectible, je pense que pendant ce voyage, Benjo sera celui qui aidera à garder le cap.
J'ai rencontré Benjo pendant mes études à Lyon... ou c'est lui qui m'a rencontré ?... je ne sais plus. Hormis une amitié indéfectible, je pense que pendant ce voyage, Benjo sera celui qui aidera à garder le cap.
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