7 juin 2012


Encora Ancona

Une « discothèque » de bateau-croisière, c’est le lieu hautement incongru d’où nous vous écrivons. C’est la folie à bord ! Papy carlito en monsieur loyal accompagné par roberto version synthétiseur et boîte à rythme. En bref une espèce d’arche de Noé du kitsch rempli de têtes blanches enivrées par le folklore italo-croate.
Il est nécessaire de vous expliquer un peu le contexte…  le comment du pourquoi nous nous retrouvons dans ce plat de nouilles.

Nous venons tout juste de terminer notre séjour en Italia. Notre dernière étape a été Ancona, certainement pas la plus charismatique des villes italiennes mais de loin celle qui va nous laisser le plus de souvenirs dans quelques semaines. En effet nous avons été accueillis par toute une troupe d’italiennes (5  pour être précis – excellent ratio filles/garçons !!). Aux débuts intimidants se sont succédé une série d’événements hauts en couleurs qui nous ont plongés dans l’ambiance locale.  Nous avons investi la cuisine comme chez Môman pour faire la cucina aux italiennes : crêpes  et cookies au menu. Succès garanti ! 

Chiara et Demetra, le golose
La soirée s’est poursuivie dans une maison de campagne mise à disposition par une commune près d’Ancona où était organisé un concert hors les murs. A peine arrivés que les musiciens remballaient le matos. Autant vous dire que le Benjo qui s’était mis sur son 31 pour suonare la guitarra n’allait pas sans laisser compter. Résultat ? Une fin de soirée psychédélique avec des personnages tous plus hallucinants les uns que les autres : une édentée de 60 berges au chant, un sénégalais aux percu, une métisse déglinguée en transe sur la piste, un australien tout droit sorti du bush avec une flûte de pan, un frenchy de saint-nizier d’Azergues (ouais Môssieur !) 10 ans d’Italie au compteur, le benjo avec une corde en moins et votre dévoué essayant désespérément avec son déhanché en carton de faire virevolter une ritale le tout arrosé de birra et vino blanco bello fresco. Une soirée italienne des plus clinquantes à deux coudées de l’Adriatique.
Les réjouissances ne devaient pas se terminer sans un petit « spécial » qui eu lieu sur le retour. Une de nos voitures (celle où se trouvait Benjo, une Fiat 500 « Hello Kitty » avec du rose tout partouteHHelh) se fit arrêter par les bandes armées du capital. Un simple contrôle d’identité qui tourna à la comédie potache genre Monty Python. En effet une des italiennes avait remplacé sa photo d’identité par une image de bob l’éponge. Je vous laisse imaginer la tête du gardien de la paix.

Après tant d’efforts à promouvoir la culture française en terre berlusconienne, nous avons bien mérité le repos du guerrier (en tout bien tout honneur). Direction une des plus belles plages de la côte où nous pouvons observer la beau gosse attitude d’Italia tout en oscillant entre baignade, frisbee et bains de soleil.
Cette première expérience chez des autochtones fut des plus réjouissantes. Alors merci à Chiara (notre logeuse, fan de baleines), à Sylvia (pour avoir joué les dictionnaires français-italien), à Francesca (avec qui j’ai pu pratiquer mon espagnol), à Demetra (pour nous avoir fait tant rire avec sa carte d’identité) et a Ilaria pour son sourire ilare… no comment.



Après ces deux jours improbables, nous revoilà en direct live du plat de nouilles du début en direction de notre seconde étape : Split en Croatie ( à pas confondre avec le Split du Mozambique)^^. Et je laisse la parole à mon benjo bien aimé.

Suite à un magnifique repli stratégique sur une table de croates, nous voila gavés de nourritures par des mamas italiennes croyant aider des gitanos de retour au pays (!). Quelques minutes plus tard, sur une magnifique interprétation de DJ Roberto au synté, nous valsons avec les croates, avant que « lasciate mi cantare » version boite à musique ++ raisonne dans toute la salle, avec nos voisins  napolitains gueulant à s’en couper la voix.

Bon sur ce, Cognacq-Jay, on ne sait toujours pas où l’on dort dans ce bateau. On hésite entre un canapé intérieur cuir avec 5000 Lux dans les yeux, ou le pont supérieur ouvert aux quatre vents et son bois vernis, cassage de dos garanti pour Charpi qui a voulu faire le malin à ne pas emmener de matelas !

Mais je vous rassure, on est gais comme des pinsons, le big smile 22 bis accroché à la barbichette.



POST SCRIPTUM :
PS : bonne chance Sylvia pour la traduction aux copines, c’est du badabeu bien de chez nous.
PS musical : « I’d love to change the world » de Ten Years After (qu’on avait vu en concert avec Charpi il y a quelques années), du blues-rock qui dépote.
PS (ou plutôt EELV) : allez on y croit les gars !
PS : désolé on prolonge mais on a du direct live boite à musique « Ti amo » d’Umberto Tozzi. Che bello questa canzona. Ça change de la Carlita Bruni entendu dans les rues d’Ancona enfin entendue il fallait bien tendre l’oreille…

4 commentaires:

  1. benjo, je vois que charpi te fait de l'effet!!
    t'as pas pu t'empêcher de dessiner l'australie sur ton paréo!

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  2. Oh putain oui c'est bon ça. Ca doit être la Croatie toute proche qui lui rappelle de bons souvenirs... Combi Stach Tour for ever!!!

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  3. En l'occurence, ce serait plutôt la new-zeland voir l'Albanie...

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  4. Moi je suis contente d'avoir un (gros) train de retard dans la lecture de vos articles, parce qu'il y en a plein plein plein!!
    Incroyable cette histoire de Bob the sponge!!

    Biz de Priscigras!!

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